Uppsala ma ville
Aujourd'hui notre bien aimé comité d'acceuil pour étudiants étrangers (j'ai nommé le stage de langue) organisait une visite d'Uppsala. Parce que c'est bien beau d'aller loin mais la ville qu'on a sous nos yeux en vaut vraiment la peine. D'autant que si un guide ca peut parfois être embêtant, le nôtre a un certain sens de l'humour mais aussi les clés pour entrer à des endroits que l'on ne pourra plus voir après.
Notre premier arrêt était, comment peut on la rater dans cette ville, la Cathédrale, dont on voit le clocher de partout aux alentours. Il s'agit de la plus grande de scandinavie, toute la ville est articulée autour d'elle, et je dois avouer qu'elle impressionne. J'ai pris mon vélo à la fin de la visite guidée pour rentrer à l'intérieur où se trouvent tous les tombeaux des rois de Suède depuis le moyen âge.
Après la cathédrale, nous sommes allés voir le Gustavianum, l'ancienne université désormais reconverti en musée de l'université (avecentre autre les notes des élèves de la première promotion en 1477 et le premier thermomètre de Celsius qui étudia là bas), mais aussi en boutique où l'on peut acheter des tas de pulls Uppsala Universitet, des cartes postales, des stylos, et j'en passe... Comme les photos n'étaient pas permises tout le temps et par souci de gain de place dans ce blog, imaginez!
Nous sommes donc ensuite allés au bâtiment principal de l'université, juste en face de la cathédrale lui aussi très impressionnant, mais dans un tout autre style. Petite anecdote, notre université a un magnifique slogan digne des plus grands contre révolutionnaires français :"Il est bien de penser librement, mais mieux encore de penser comme il faut"...
Une dernière visite, enfin, avec notre guide, fut celle de la Carolina Rediviva, la plus grande bibliothèque du nord, avec ses 7 millions de livres (dixit notre guide). Le bâtiment est impressionnant, et possède un musée avec des pièces précieuses comme l'original de l'Edda de Snorri Sturluson (pour tous les amateurs des Vikings comme moi), le Codex Argenteus (une bible de 520, écrite en lettres d'or et d'argent sur de la peau de veaux non nés, en Ostrogothique, le plus vieil ouvrage rédigé en langue germanique existant), l'original de la flûte enchantée de Mozart.